Doris Von Kapelhoff est née le 3 Avril 1924 à Cincinnati(Ohio). Fille de
Frederick V.K., professeur de musique et maître de chorale, et de Alma. Doris avait onze ans, lorsque ses parents divorcèrent et avait deux frères:
Paul et Richard. À douze ans, elle faisait partie d’une troupe de danse et gagna avec son partenaire un prix de $500 lors d’un concours, leurs mères les emmenèrent à Hollywood pour qu’ils suivent un cours à l’école de danse Fanchon and Marco, durant un mois.
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Al Jorden |
Doris eut un accident en allant à Hamilton avec une troupe de danseur. La voiture dans laquelle ils prenaient place tomba en panne sur une voie ferrée et fut heurtée par un train. Heureusement personne ne fut tué mais Doris subit des fractures à la jambe droite et passa 14 mois à l’hôpital. Alors qu’elle était presque rétablie, une nouvelle chute l’obligea à rester au lit 4 mois supplémentaires. Elle suivit un programme de réadaptation et réussit à remarcher.
Ne pouvant plus danser, elle prit des cours de chant et son professeur lui décrocha un contrat pour participer à une émission de radio “Carlin’s carnival”. Elle devint membre du groupe “Barney Rapp and his New Englanders” et d’autres. Elle changea son nom pour Day, car les gens aimaient lorsqu’elle chantait
Day after day. Elle chantait dans les boîtes de nuit, à 16 ans. Elle se maria en 1941 avec Al Jorden, joueur de trombone, et eut un fils Terry(1942-2004) mais divorça aussitôt pour cause de violence conjugale. Un autre mariage aussi court avec le musicien George Weidler qui la quitta au bout de huit mois(1946).
Après une chanson dans la comédie musicale
It’s magic(1940)
Doris tourna dans 17 films, dont: “Romance in high seas"/Romance à Rio”(1948), “My dreams is yours/L’amour est dans l’air”(1949), “Young man with a horn/La femme aux chimères”, "Tea for two/No, no Nanette”(1950), “Lullaby of Broadway/Escale à Broadway”, “The West Point story/Les cadets de West Point”(1951). Elle fréquenta brièvement
Bob Hope et Ronald Reagan avant d' épouser, en 1951, Marty Melcher qui devint son gérant et adopta Terry. Doris poursuivit sa carrière en tournant: “I’ll see you in my dreams/La femme de mes rêves”(1952), “Calamity Jane”(1953), “Young at heart love me or leave me/Les pièges de la passion”(1955), “The man who knew too much/L’homme qui en savait trop”(1956), “The pajama game/Pique-nique en pyjama”(1957), “Teacher’s pet/Le chouchou du professeur”(1958), “Pillow talk/Confidences sur l’oreiller”(Oscar), “It happened to Jane/Train, amour et crustacés”(1959), “Please don’t eat the daisies/Ne mangez pas les marguerites”(1960), “The thrill of it all/Le piment de la vie”(1963)”Caprice/Opération Caprice”(1967), etc…
Elle eut sa propre série télévisée “The Doris Day show/Que
sera sera”(1968 à 1973).
Son mari mourut suite à une infection due à un virus en 1968, soit juste six semaines avant le début de son émission. Doris apprit de son fils que Marty avait fait des placements douteux et qu’il lui avait de très grosses dettes. Elle poursuivit l’associé de Marty et gagna sa cause. Son fils eut des problèmes de consommations et fut visé par le tueur Charles Manson, mais comme il n’habitait plus la maison de Benedict Canyon, ce fut Sharon Tate et ses amis qui furent assassinés,Terry est mort en 2004.
Doris rencontra Barry Comden, gérant de restaurants, et l’épousa en 1976. Elle s’occupa de l’association “Actor’s and Other for Animals” et avait un véritable chenil dans sa résidence. En 1978, elle fonda la “Doris Day Pet Foundation” et ouvrit un vrai chenil, dans la vallée de San Fernando. Après deux séparations, le couple divorça en 1981. En 1985-86, Doris eut une autre émisssion “Doris Day’s best friends”, cette fois sur les animaux domestiques. Elle fonda, en 1984, la “Doris Day animal league”.
Son site
Doris Day est décédée, le 13 Mai 2019, d'une pneumonie.
Toute une vie remplie, je commence à croire que ma vie est bien sage à côté de ces vedettes :)
RépondreEffacerJolie rétrospective sur la carrière de Miss DD.
RépondreEffacerBisous
Olvier
Bonjour Josée,
RépondreEffacerDoris Day incarne à mon sens le prototype de la femme américaine telle que je l'imagine : souriante et dynamique. Je n'oublie pas non plus, que la chanson a été le fil conducteur de ses vingt ans de carrière au cinéma. Ses comédies légères dont "Confidences sur l'oreiller" et "Un pyjama pour deux" sont inoubliables. Son incursion dans l'univers d'Alfred Hitchcock, pour "L'homme qui en savait trop", fait regretter qu'elle n'ait pas davantage explorer ce registre dramatique... Un grand merci pour ce très joli billet, consacré à une comédienne les plus pétillantes du cinéma américain. Amitiés, MIC.
PS: Cette fois-ci, commentaire correctement écrit. Pardonne-moi pour le commentaire précédent où je me suis un peu trop précipité sans avoir pris la peine de relire.
Doris Day, vraiment une de mes favorites car drôle, belle et talentueuse.
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